Guidemimi (alias Michel Moreau) a eu la bonne idée de nous rappeler quelques éléments de prudence (de bon sens ?).
J'ai coutume de dire que la flemme est mauvaise conseillère, je crois que c'est bien de ça qu'il s'agit ici :
"... je vous soumets ces trois photos commentées, prisent le 3 avril sur le glacier Pers de Val d'Isère. Depuis hier, pas moins de 50 personnes ont remonté l'itinéraire en se tenant rive gauche sous l'immense corniche. Vous en faites peut-être partie, soit que vous ayez eu la flemme de faire une trace de l'autre côté, soit que vous étiez anesthésiés par cette déjà longue saison, soit que vous ayez subi l'effet d'entrainement (syndrome de Panurge).
Cependant, il reste indispensable de se rappeler que quand on a le choix d'éviter de passer sous une corniche, il faut le prendre, même si c'est plus fatiguant et qu'il faut refaire une trace pour l'occasion.
C'est ce que j'ai fait ce matin et ce que je m’astreins à faire chaque fois. En cas de rupture de cette immense corniche (heureusement la probabilité est faible), l'expert qui mènerait l’enquête poserait la question de savoir si vous aviez une autre possibilité d'itinéraire et comme c'est le cas... Ouye, ouye, ouye...
En ce qui concerne le glacier Pers, les skieurs ont pris l'habitude cet hiver de tracer au plus mauvais endroit, la plupart font la pause et enlèvent leurs peaux à l'aplomb de la corniche... Je ne parle pas des distances de sécurité quasiment jamais respectés. Il est vrai que tout ce monde est souvent casqué et possesseur d'un airbag... Alors que craindre...
Je vous engage à méditer un peu sur ce cas d'espèce et surtout à porter la bonne parole aux amis et aux collègues. Car finalement rentrer le soir et discuter entre connaisseurs des comportement à risques observés n'amène pas grand choses, c'est plutôt en prenant notre bâton de pèlerin et en tentant de transmettre un peu de notre connaissance que nous ferons avancer la cause des montagnards."
Merci Michel et bon ski à tous !
Vous pouvez le retrouver ici :
